Les Failles

Les Failles : une fête du renouveau

Perly-Certoux est l’une des deux dernières communes du canton de Genève, avec Cartigny, à célébrer les Failles.

Dites aussi Alouilles, ou Brandons en Suisse romande,  les Failles sont célébrées, en principe, le premier dimanche de Carême. Elles relèvent d’un rite paysan de type païen, lié à Imbolc, une fête religieuse celtique de purification.  Au cours des Failles, la tradition veut que l’on brûle des perches enrobées de paille, de sarments et de roseaux le soir à l'apparition de la première étoile.

Célébrées dans toutes les communes genevoises, ainsi qu’en Savoie, les Failles ont connu une interruption pendant la première guerre mondiale. A Certoux, on fêtait les failles au lieu-dit le Couvert de Certoux, qui se trouvait alors près du cimetière. La commune a « perdu » les Failles dans les années 50. Instituteur, et maître principal de l’école de Perly-Certoux, Joseph Deschenaux les a ressuscitées, avec ses élèves. Puis, d’anciens élèves devenus adultes ont relancé les Failles, en grand et pour toute la population dans le cadre de l’association Certoux Bouge.

Aujourd’hui, les Failles mettent à l’honneur les habitants de la commune qui célèbrent dans l’année un anniversaire en chiffre rond : 20 ans, 30 ans, 40 ans, etc. Ils sont invités à confectionner leur brandon, avec leurs contemporains.

En 2007, Louise Herger y célébrait son centenaire, comme le relatait un article dans le Petit Perlysien

 




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