Ca y est: L'Auberge de Perly rouvre ses portes et vous accueille avec le sourire

Depuis le 15 mai 2024, l’Auberge de Perly a rouvert ses portes et attend les convives de 7h à 23h au 300, route de St-Julien (fermé samedi midi et dimanche soir). 

On l’attendait, c’est désormais fait : l’Auberge de Perly a rouvert ses portes, avec une nouvelle gérante à sa tête. Un menu qui se renouvelle à chaque saison devrait séduire les habitants. 

Originaire du Maroc, Rim Rafi a su, dès ses 15 ans, qu’elle voulait faire carrière dans la restauration. Elle vient à Genève à 18 ans, avec l’idée de faire valider son expérience professionnelle par un diplôme. Une patente de cafetier-restaurateur la comble.

Avec son conjoint, elle ouvre L’Atelier, un café-restaurant aux Acacias, dans la zone industrielle. Sympa, le lieu se fait connaître aussi avec des projets d’animation orientés sur la clientèle de ce quartier, comme des soirées d’entreprise, des business lunches, des cocktails dinatoires... Mais, passionnée et pleine de joie de vivre, Rim souhaitait gérer un commerce dans une zone habitée par des gens. « Dès que je suis entrée dans l’auberge de Perly, je suis tombée amoureuse du lieu », s’amuse-t-elle. De l’auberge et de ses meubles, qui restent dans le local, mais aussi de l’immeuble et de ses habitants. « Pour l’instant, le contact avec les habitants passe très bien », reconnait Mme Rafi. A la demande de certains locataires, elle réfléchit à une formule de commande et de livraison de repas pour le Centre de vie intergénérationnel principalement (et peut-être au-delà, par la suite) ainsi qu’à quelques animations. « Mais ce ne sera pas avant septembre », indique-t-elle. 

Elle s’est entourée de personnel de service expérimenté, avec Ali et Ousman, serveurs qui ont chacun une très grande expérience du service dans des lieux de restauration étoilés ou populaires mais exigeants. Et en cuisine, Cyril s’affaire déjà comme s’il était chez lui ! « J’ai recruté le chef qui avait le meilleur profil pour une auberge communale », dit Rim Rafi. Elle deviendra maman pour la 3e fois à fin septembre, une équipe solide l’aidera à garder le cap.

Pour l’instant, à défaut d’avoir une ligne téléphonique et un site internet en état de fonctionner, c’est le bouche à oreille qui a fait son office. Midi et soir, une quinzaine de couverts sont actuellement servis.

L’arrivée du tram ? Elle la voit comme un élément qui va l’aider à travailler davantage, pendant le chantier comme après. « Je ne suis pas pessimiste de nature », glisse-t-elle en souriant. 

Faire vivre un restaurant dans une commune comme la nôtre ne lui fait pas peur. « Au contraire, il y a beaucoup de potentiel », dit-elle. Elle se dit confiante. Et nous, à la voir déjà si tranquille et si heureuse dans « son » auberge, on a envie de lui donner raison.

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